Page:Renan - Histoire des origines du christianisme - 3 Saint Paul, Levy, 1869.djvu/207

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d’orthodoxie[1]. Le bien et le mal que l’Église de Jérusalem fit au christianisme naissant, l’Église de Rome le fera à l’Église universelle. C’est en vain que Paul lui adressera sa belle épitre pour lui exposer le mystère de la croix de Jésus et du salut par la foi seule. Cette épître, l’Église de Rome ne la comprendra guère. Mais Luther, quatorze siècles et demi plus tard, la comprendra et ouvrira une ère nouvelle dans la série séculaire des triomphes alternatifs de Pierre et de Paul.

  1. Voir les Homélies pseudo-clémentines (écrit romain), surtout homélie xvii.