Page:Renan - Histoire des origines du christianisme - 3 Saint Paul, Levy, 1869.djvu/316

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salonique, de si bons jours. Il se prenait d’un vif désir d’aller revoir ses fidèles du Nord, et, quand il recevait d’eux l’expression des mêmes souhaits, il se retenait à peine[1]. Pour se consoler des embarras, des importunités du monde qui l’entourait, il se plaisait à leur écrire. Les épîtres datées de Corinthe portent l’empreinte d’une certaine tristesse : louangeuses au plus haut degré pour ceux à qui Paul écrit, ces lettres se taisent complètement ou renferment même quelques allusions défavorables[2] sur ceux au milieu desquels il écrit.

  1. I Thess., ii, 17-18 ; iii, 6, 40.
  2. II Thess., iii, 1-2.