de porter à Dieu les prières des saints[1]. « La tête de l’homme, c’est Christ ; la tête de la femme, c’est l’homme ; la tête de Christ, c’est Dieu… L’homme ne doit pas voiler sa tête, parce qu’il est l’image et la gloire de Dieu ; mais la femme est la gloire de l’homme. L’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme… Tout vient de Dieu[2]. »
Les observations relatives au « repas du Seigneur[3] » ont un immense intérêt historique. Ce repas devenait de plus en plus la partie essentielle du culte chrétien. De plus en plus aussi se répandait l’idée que c’était Jésus lui-même qu’on y mangeait. Cela sans doute était métaphorique[4] ; mais la métaphore, dans le langage chrétien de ce temps, n’était pas nettement distincte de la réalité. En tout cas, ce sacrement était par excellence un sacrement d’union et d’amour.
« La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-elle
- ↑ Tobie, xii, 12, 15 ; Apoc., viii, 3 et suiv. ; Hénoch, dans le Syncelle, p. 43 (Bonn) ; Évang. de la nat. de sainte Marie, c. 4 ; Porphyre, De abstin., II, 38. On omet les autorités chrétiennes Tertullien, Origène, saint Éphrem, saint Augustin.
- ↑ Comp. Col., iii, 18 ; Eph., v, 22-33.
- ↑ I Cor., xi, 20 et suiv.
- ↑ Comparez, par exemple, I Cor., x, 17 ; xii, 27.