Page:Renan - Histoire des origines du christianisme - 3 Saint Paul, Levy, 1869.djvu/547

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qui sommes toujours gais ; pour mendiants, nous qui enrichissons les autres ; pour dénués de tout, nous qui avons tout[1]. » La joie, la concorde, l’espoir sans bornes faisaient trouver la souffrance légère, et inauguraient ce règne délicieux du « Dieu d’amour et de paix[2] » que Jésus avait annoncé. À travers mille petitesses, l’esprit de Jésus rayonnait dans ces groupes de saints avec infiniment d’éclat et de douceur.

  1. II Cor., vi, 4-10.
  2. II Cor., xiii, 11.