Page:Renan - Histoire des origines du christianisme - 3 Saint Paul, Levy, 1869.djvu/85

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pitre[1]. On ne saurait dire que c’est là une omission faite en vue des lectures dans les églises ; le manuscrit Bœrnérien, œuvre des philologues de Saint-Gall, vers l’an 900, se propose un but purement exégétique et a été copié sur un très-vieux manuscrit.

Les notes suffiront pour expliquer au lecteur la nature des autres documents que j’ai employés et l’usage que j’en ai fait. Je ne crois avoir négligé aucun moyen d’information et de contrôle. J’ai vu tous les pays dont il est question dans ce volume, excepté la Galatie. Pour la partie talmudique, j’ai eu la savante collaboration de M. Joseph Derenbourg et de M. Neubauer. Pour la géographie, j’ai conféré des points difficiles avec MM. Perrot, Heuzey, Ernest Desjardins, et surtout avec M. Kiepert, qui a bien voulu dresser la carte jointe à ce volume. Pour la partie grecque et latine, notamment pour l’épigraphie, trois confrères dont l’amitié a pour moi un prix infini, MM. Léon Renier, Egger, Waddington, m’ont permis de recourir sans cesse à leur critique exercée et à leur profond savoir. M. Waddington, en particulier, connaît si parfaitement la Syrie et l’Asie Mineure, que, dans les questions relatives à

  1. Au vers. 7, on lit : τοῖς οὖσιν ἐν ἀγάπῃ θεοῦ ; au v. 15 : ὑμῖν εὐαγγελίσασθαι. Voir l’édition de Matthæi (Meissen, 1791).