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rialisme Papias lui-même. Saint Hippolyte[1], Méthodius[2], Népos, évêque d’Arsinoé en Égypte[3], Victorin de Pettau[4], Lactance[5], les apollinaristes[6], saint Ambroise[7], Sulpice-Sévère[8], ou si l’on veut saint Martin, sont à cet égard de la vieille tradition. Jusqu’au ve siècle, des fidèles très-authentiquement chrétiens soutiennent encore[9] que, après la venue de l’Antechrist et la ruine de toutes les nations, il y aura
- ↑ Dans Photius, cod. ccii.
- ↑ Conv. dec. virg., ix, p. 698 (Bibl. max. Patr., Lugd., III).
- ↑ Eus., H. E., VII, 24, 25 ; saint Fulg., Pro fide cathol., c. 2 ; Théodoret, III, 6.
- ↑ Saint Jérôme, In Ezech., xxxvi. Dans l’ouvrage que nous avons sous le nom de Victorin, le millénarisme est plutôt combattu.
- ↑ Instit., l. VII, c. 14, 19, 20, 24, 25, 26.
- ↑ Saint Jérôme, In Is., l. XVIII, proœm. ; In Ezech., xxxvi ; De viris ill., 18 ; saint Basile, Epist. 263 ; saint Grég. de Naz., Or., xxii, 13 ; Epist. 101, 102 ; Conc. de Labbe, III, col. 838, 842 ; décret de Gelase, dans Conc., t. IV, col. 1265.
- ↑ Enarr. in Psalm., i, c. 54 ; De fide resurr., II, 59.
- ↑ Dial. ii, c. 16.
- ↑ Origène, De princ., II, c. 11 ; In Matth., t. XVII, 35 ; Epiph., hær, lxvii, 36 ; Saint Augustin, De civ. Dei, XX, 7, 9 ; Sermon cclix, 2 ; saint Jérôme, In Is., liii, liv, lx ; proœm. in l. XVIII ; In Jer., xxxi ; In Ezech., xxxvi, xxxviii ; In Zach., xiv ; In Matth., xix ; Epist. ad Hedib., quæst. 2 ; Jules Hilarion, dans Bibl. Patr. de Gallandi, t. VIII, p. 238 ; Philastre, c. 19 ; Marius Victorinus, dans Maï, Script. vet., III, 2e part., p. 39. Pour l’épigraphie et la liturgie, voir Le Blant, Inscr. chrét. de la Gaule, II, p. 81 et suiv.