les paranymphes de l’époux, pendant que l’époux est avec eux. Des jours viendront où l’époux leur sera enlevé ; ils jeûneront alors. » Sa douce gaieté s’exprimait sans cesse par des réflexions vives, d’aimables plaisanteries. « A qui, disait-il, sont semblables les hommes de cette génération, et à qui les comparerai-je ? Ils sont semblables aux enfants assis sur les places, qui disent à leurs camarades :
Voici que nous chantons,
Et vous ne dansez pas.
Voici que nous pleurons,
Et vous ne pleurez pas.
Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et vous dites : C’est un fou. Le Fils de l’homme est venu, vivant comme tout le monde, et vous dites : C’est un mangeur, un buveur de vin, l’ami des douaniers et des pécheurs. Vraiment, je vous l’assure, la sagesse n’est justifiée que par ses œuvres. »
Il parcourait ainsi la Galilée au milieu d’une fête