Page:Renan - Vie de Jesus, edition revue, 1895.djvu/151

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bliés qui n’ont pas franchi l’horizon de leur vallée, le philosophe serait mieux placé qu’en aucun lieu du monde pour contempler le cours des choses humaines, se consoler des démentis qu’elles infligent à nos instincts les plus chers, se rassurer sur le but divin que le monde poursuit à travers d’innombrables défaillances et nonobstant l’universelle vanité.