Page:Renard - Bucoliques, 1905.djvu/219

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
211
BUCOLIQUES



BERTHE

CETTE nuit, maman, que je ne dormais pas, je t’ai écoutée dormir. Tu ronflais.

LA MAMAN

Que dis-tu là ? jamais je ne ronfle.


BERTHE

Oh ! maman..., tu ronflais, je te le garantis.


LA MAMAN

Non, ma fille.


BERTHE

Alors, tu dormais à fond de train.




BERTHE

EST-CE qu’une tante vaut mieux qu’une maman ?

LA MAMAN

Aucune tante ne vaut une maman.