Il approuve :
— Te souviens-tu Jeanne, de notre entretien, jadis avec des amis, touchant l’Amour ?
— Oui ! Comme c’était vide ! Les uns n’y voient que la perpétuité des sangs et un acte de physiologie, qu’ils veulent seulement embellir.
— Par honte…
— C’est cela ! Les autres y trouvent un moyen de justifier toute la phraséologie politico-sociale, qui, au fond, n’est rien plus qu’une sorte de verbiage alchimique.
— « L’inanité sonore » de Mallarmé !
— Oui ! Un jet de mucus ou bien de la métaphysique, un chatouillement profond ou des idéologies transcendantes.
— Ils ignorent la vie.
— C’est cela, car l’Amour est un élan vital, une force qui s’accroît par ses échecs et ses épreuves, et la possession qui le complète est une fonction de l’intelligence, comme les sexes avec les jouissances qui leur sont propres sont, en vérité :
— Esprit…