Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 1, 1800.djvu/184

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der, lui coupa les vivres, et le força de faire sa retraite vers sa capitale, dans un pays ouvert, favorable aux attaques de la cavalerie. L’armée d’Hyder présentait un immense quarré très-profond, et marchait entourée des Marattes. Lorsque le front avancé marchait trop vite, et se séparait du corps d’armée, les Marattes pénétraient dans les interstices, et portaient le désordre parmi les troupes d’Hyder.

Nous avons déjà parlé du traité fait avec le Nabab d’Oude, et des avantages réciproques qui en résultaient, principalement pour l’Angleterre, vu le mode de défense adopté pour le pays d’Oude, que l’on considérait comme la frontière commune des deux états. Nous avons aussi parlé du départ du Mogol, en 1771, qui fit tomber les provinces du Corah, etc., dans les mains de Sujah Dowlah.

On peut supposer que les Marattes éprouvèrent quelque mécontentement, lorsqu’ils virent que l’on s’opposait à ce qu’ils prissent possession de ces provinces, en 1772. Il est vrai que le gouvernement anglais avait long-temps regardé les Marattes comme opposés à ses intérêts. En 1773, les Marattes passèrent