Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 1, 1800.djvu/222

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jib Dowlah comprenaient aussi le pays de Sirhind, à l’ouest de la Jumnah, et les districts qui environnent la ville de Delhi ; mais les Seiks ont non seulement morcelé la partie occidentale, et envahi les bords de la Jumnah ; ils étendent même leur pillage dans le Sehaurunpour, et jusqu’aux rives du Gange. Sindia s’étant aussi emparé d’une portion du territoire au sud, il est très-probable que ce pays ne formera pas encore long-temps un état séparé.

On peut regarder les Seiks comme le peuple le plus occidental de l’Indostan ; car le roi de Candahar ne possède qu’un très-petit territoire à l’est de l’Indus. Nous avons déjà parlé des progrès des Seiks, comme nation ; et depuis la chute de l’empire Mogol, ils ont acquis d’immenses domaines. Il ne faut pas, cependant, évaluer leur pouvoir sur l’étendue de leurs possessions, puisqu’ils ne forment pas un état indivisible, mais que leur gouvernement intérieur se compose d’une infinité de petits états, indépendans les uns des autres, et liés entre eux seulement par un pacte fédératif. Les Seiks ont depuis peu étendu très-rapidement leur territoire au sud-ouest, c’est-à-dire, dans la province de Delhi ;