Page:Restif de la Bretonne - La Vie de mon père, éd. d’Alméras.djvu/19

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NOTICE

DANS deux passages de Monsieur Nicolas, trop importants pour que nous ne les reproduisions pas in extenso^ Restif de la Bretonne nous apprend comment il fut amené à composer la Vie de mon Père :

« Débarrassé, dit-il, du Nouvel Abeilard (i), en me rappelant ce que mon père avait souvent

(i) Le Nouvel Abeilard ou Lettre de deux amans qui ne se sont jamais vus… A Neufchâtel. Et se trouve à Parts, cbe^ la veuve Ducbesiie. libraire, rue Saint-Jacques, au Temple du Goût. MDCCLXXVill. 4 vol. in-i2.

Dans une note placée à la tin du 2° volume de la Fie de mon Père (l" édit. 1779), Restif donne du Nouvel Abeilard une appréciation qui mérite d’être citée : < » Cet ouvrage, dit-il, que je viens de mettre au jour, n’est point un roman, de telle manière qu’on le considère. D’un côté c’est un plan très efficace, pour rendre les jeunes gens heureux avant et après le mariage. De l’autre, c’est une Histoire véritable… Je n’ai fait que rendre public un système d’achèvement d’éducation, capable de produire les faits les plus heureux. Mais ce n’est pas le seul mérite de la Correspondance que j’ai publiée. Elle est un chef-d’œuvre de sensibilité, un trésor de lumière et de vertus… » Le Nouvel Abeilard est un des ouvrages que Restif imprima lui-même.