Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/373

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811. 18 aug. Matin, fini les vers et copié ce billet en pli d’éventail, à mettre, ce soir, chés Amélie ; sorti pour déjeûner au café ; de retour, fini la 124 de la Femme humble et pauvre ; été dîner chés l’abbé Roi, d’où au quai de Gêvres[1], où j’ai apris qu’Augé connaissait la Femme infidelle et en avait un exemplaire. Été, chés M. de Toustain, où j’ai trouvé l’écrit mieux que je ne l’espérais : je l’ai pris et le conserve. Été, le soir, porter ma chanson. Elle n’a pas été vue d’Amélie, et je n’ai pu me faire entendre. De retour, j’ai lu le dernier volume de la Femme infidelle presque en entier. J’ai le cœur serré de douleur : Marion est toujours absente.

812. 19 aug. Ecrit à Legrand et mis à la poste ; j’ai dîné chés la Torel : découvert que Nougaret avait dit à Mme  Guillot qu’elle était dans les Contemporaines ; il s’est dédi ce matin. Lu 2de I iii volume Parisiennes ; 2de Emilie ; imposé la dernière forme ; fait les trois quarts du tour de l’Ile, le midi oriental excepté ; Berthet est à la campagne et ne finit rien. Vu la Petit : c’est l’exemplaire de la Vieillot, qu’a vu Augé. Été voir Amélie : la porte était ouverte ; je n’ai pas aperçu mon billet.

813. 20 aug. Passé mauvaise nuit : matin, fini la Femme humble et pauvre ; commencé à 127 la Femme simple, 128. Tour entier de l’Ile ; dîné avec des abricots passés ; 129 et 130 ; commencé 151, la Bonasse. Le soir,

    Les premiers volumes de Monsieur Nicolas contiennent une grande quantité de pièces de vers aussi mauvais que ceux-ci.

  1. Allant du pont Notre-Dame au pont au change.