Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/224

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375. 24 ap. Chés M. le Pelletier de Morfontaine[1] ; aux Français, le Jalons[2].

376. 25 ap. Feuille ii, xxxvii volume. Aux Français, Coriolan[3].

377. 26 ap. Luxe, épreuves.

378. 27 ap. Épreuves.

379. 28 ap. Chés M. de la Reynière ; le soir, Mme Guichard[4].

380. 29 ap. Je suis invité ; épreuves.

381. 30 ap. Je soupe chés M. le Pelletier, avec trois dames, dont était la belle marquise de Montalembert[5]. J’ai lu des lettres de la Paysane, entr’autres la convalescence d’Edmond : j’ai reçu mille marques flateuses d’attention, de la part de la marquise. Je suis rentré à deux heures du matin. M. de Villeneuve[6] était de la partie.

382. 1 maii. Dîner chés le fameus libraire

  1. Prévôt des marchands de Paris.
  2. Comédie en cinq actes en vers libres, par Rochon de Chabannes, représentée pour la première fois le 2 mars 1784.
  3. Tragédie de la Harpe, représentée pour la première fois le 11 mars 1784.
  4. Madame Guichard, ancienne maîtresse de Restif. Il l’avait eue en se substituant à un garçon libraire, son amant. De cette familiarité (pour nous servir d’un mot de Restif) était née une fille, Éléonore Guichard. (V. le Kalendrier.)
  5. Marie de Comarieu, femme de Marc-René, marquis de Montalembert (1714-1800), lieutenant général. Elle a écrit le roman d’Élise Dumesnil (Londres, 1798). Restif ne la vit jamais que ce jour-là, 30 avril, et s’en crut éperdument amoureux. Voir Monsieur Nicolas, où il parle de ce souper : « J’écrivis sur l’île Saint-Louis, au côté méridional de la pompe : XXX Aprilis, formosam marchissam Mntlmbrt miratus sum. Videbo quid evenerit anno sequenti. Cette femme charmante m’occupait sans cesse, mais comme les chimères qu’elle me suggérait et les châteaux en Espagne que je bâtissais à son sujet ont été réalisés dans les Nuits de Paris, j’y renvoie. »
  6. Nommé Du Hameauneuf dans les Nuits de Paris :