Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/229

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401. (sic.) 25 aug. 803 ; le lieutenant de police a mal parlé de moi. (Ce fut la malice de ma femme[1], qui lui fit répéter ce propos de Fontanes ; elle avait alors un jardin ; elle se croyait dame, et me voulait éloigner, pour être libre : ce propos ne fit pourtant sur moi qu’une légère impression, le 25.)

402. 26 aug. 806 ; 27, épreuves, l’Oribeau et Paysan-Paysane.

403. 28 aug. Turbo ! abeo ! periculum ! La plus cruelle de mes journées. (A dîner, ma femme recommença de m’effrayer, et réussit : je crois que Fontanes tenait tout cela de La Harpe, qui me hait, et auquel son imaginacion, si pauvre d’ailleurs, fournissait des chimères, qu’il aurait voulu réaliser. De la Lande, l’astronome, avait aussi parlé contre moi, à cause de la Saint-Léger.)

404. 29 aug. Fin du 1er vol. d’Oribeau. Date triste sur la pierre : 29 aug. fugere[2] !

405. 30 aug. Les Musiciennes. (Nouvelle.)

406. 31 aug. Mes patentes de la société patriotique Bretonne.

407. 1 septembre, 2de d’Oribeau ; Musiciennes.

408. 2 7bre Épreuves ; Musiciennes.

409. 3 7b. Fin des Musiciennes ; Operadiennes.

410. 4 7b. Operadiennes ; 5, fin Operadiennes ;

  1. Agnès Lebègue ne manquait pas d’esprit. Plusieurs de ses pièces en prose et en vers sont rapportées dans la Femme infidèle. (V. ci-dessous, page 294, note i.) Mais elle manquait de décence ; elle quittait ou reprenait son mari, selon les circonstances. Ses lettres, reproduites dans la Femme infidèle, la peignent sous un jour des plus fâcheux. Celles de Restif, au contraire, le représentent comme un petit saint. Il se vante.
  2. Il craignait d’tre enfermé à la Bastille pour sa Paysanne pervertie.