Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/309

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chés M. de Toustain, autrement de Stable[1].

650. 13 f. Matin, lettre du Monstre, qui renouvelle une prétendue dette de Milon d’Aucerre ; rien fait ; à l’imprimerie, achevé de remanier H. Le soir, 2de  H ; plénitude[2], la nuit.

651. 14f. Matin, cinq pages de ma Fisique ; à l’imprimerie Chardon, fait corriger de H ; Granger, la ii Fille mode commencée. Lettre de Montlinot, pour moi et pour Mélanie et Plassant[3]. Je vas, ce soir, d’après une lettre d’hier, chés Toustain. Reçu une lettre de Montlinot, dans laquelle ordre d’un louis pour Plassant, et une lettre à Mélanie. Je n’ai pu y aler, à cause de mon rendévous chés M. de Toustain, avec le comte de Béhague[4]. Nous nous sommes vus pour le Contradicteur, et je m’aperçois que le comte voudrait avoir, seul, la moitié de l’intérêt. Je songe à Bralle.

652. 15 f. Matin, une page de ma Fisique ; vu Belin, pour Infidelle 200 ; je verrai d’autres, pour un nombre, dans la journée, payable en ordre de papier.

653. 16 f. Matin, 5 pages de ma Fisique. A

  1. Nom de M. de Toustain dans la Femme infidèle.
  2. Restif emploie ce mot dans le sens de bonheur. V. le Calendrier, p. 51.
  3. Nous ne trouvons, sur ce Plassant, qu’un passage peu explicite d’une lettre anonyme de la 2e édition des Contemporaines : « J’aurais fort désiré que vous eussiez fait recevoir mon petit billet chés M. Plassant ; tout cela pouvait se faire par un commissionnaire. »
  4. Jean-Pierre-Antoine de Béhague, né en 1727, commandant général de la Guyane en 1763, brigadier en 1768, maréchal de camp et commandant dé la citadelle de Belle-Isle en 1787.