Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/347

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je fesais une satire contre lui. Lu S. xxii volume en 2de . Attendu depuis 8 heures Mlle  Mesnager jusqu’à 9, rue Saint-Sébastien ; elle m’a joint au boulevard, et je l’ai ramenée chés elle ; soirée délicieuse jusqu’à 11 heures. Cagliostro a sa maison sur le boulevard. Enterrement rue Saint-Sébastien.

733. 2 jun. Matin, lettre de M. Morel de Rosières ; i page Femme humble : 2de  H Parisiennes. Entretien délicieux avec Mlle  Mesnager ; conversation avec Mlle  Rose Lesclapart ; avec Mme  Petit, au sujet de Mlle  Londo ; je lui ai conté d’Amélie, d’Élise et d’Aline[1]. Été à 5 heures chés Mlle  Mesnager : nous avons causé de différentes choses qui nous sont arrivées, et du fisiq de l’amour. Je suis revenu, le soir, la chercher pour collationner ; j’ai fait, avec elle, à deux fois, alant et venant, le tour de l’Ile, d’abord occidental, au retour oriental. Entretien délicieux et court, chés elle.

734. 3 jun. Matin, i page Femme humble (la Reconnaissante). Vu Madame Petit, où Bastien. Je vas aler chés Granger des Italiens, avec M. Mercier : nous avons dîné, et parlé de fisique, puis de mon drame. J’ai vu Mme  Grangé, figure italienne ; sa fille laide ; son père homme bon ; un musicien, sot. Je les ai quittés à 7 heures. A huit, chés Mlle  Mesnager, où Agnès, que j’ai ramenée. Comme j’étais à la porte, vingt-cinq pas devant elle, je l’ai vue accourir : le vilain Augé, que je n’avais pas vu, lui a mis les deux mains sur les épaules. Je me suis mis

  1. Aline ou l’Araignée, fille publique d’un tempérament extraordinaire ; Restif prétend avoir été le seul qui pût la modérer, et l’avoir rendue mère. (Calendrier.)