Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/351

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2 de T xxii volume. Soir, reconduit Mlle Mesnager avec Agnès ; en venant dîner, parlé à Mme Laruel ; presque tous les jours, je parle à madame Petit-Colombier, en alant au café de la rue de la Harpe[1].

746. 15 jun. Matin, 28, 29, 30, 31, 32, 33, Séparée ; 1re X, 2de du V xxii volume. Dîner avec Mlle Mesnager ; Mlle sa nièce est venue. Salué Mme Laruel ; été chés M. de Rosières, jusqu’à 9 heures : à 9 et demie, travaillé. Vu la Lupa-Parisotine[2] de la nouvelle Halle[3]. Le soir, palpé la petite du port au bled, après avoir dit bonsoir à la fenêtre à Mlle Mesnager.

747. 16 jun. Matin, 55, 36, 37, 38 Séparée ; vu Mlle Mesnager à midi ; rien avancé de mes affaires, si ce n’est relu ma comédie, pour tirer le cent des feuilles L, M, N ; chés Granger, tirés T et V, xxii volume. Le soir, vu Mlle Mesnager à 9 heures, rencontrée sur le quai chés Mme Monclar[4], Amélie.

748. 17 jun. Matin : 39, 40, 41, Séparée. Je dois aler chés M. Mercier, dîner.

Il y avait quatre hommes et une femme, Madame d’Herbois, directrice du spectacle de Genève ; un vieillard, un jeune avocat, un

  1. Entre la rue de la Vieille-Boucherie et la rue Saint-Hyacinthe.
  2. Reine Horion, ou la fausse Parizot, fille de la Nouvelle Halle qui ressemblait beaucoup à Mlle Parizot. Nous avons déjà vu paraitre une fausse Londo, p. 77, note 1.
  3. Nouvelle halle ou marché aux veaux, quai des Miramiones, vis-à-vis le port aux Tuiles.
  4. Victorine Guisland, dame Monclar, qui avait succédé en 1774 à la Devilliers, marchande de modes de Mme Dubarry, rue de Grenelle. Il a déjà été question (p. 5, note 1) d’Amélie, sa fille, et de Constance, qui travaillaient chez elle.