Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/386

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mots imprimés en italique : qu’elle a une mise fort agréable. Je défie l’obscur anonyme, auteur de la lettre, et l’infâme Nougaret, N’eg’ret, Regret, Gronavet, Teraguon[1], comme on voudra le nommer, de trouver cette phrase, calomnieusement souslignée, dans aucun de mes nombreux ouvrages[2]. Mais comment un poliçon, un ignorant tel que Nougaret peutil critiquer le style des autres, lui qui a la manière d’écrire la plus plate, la plus ridicule ? (La suite à un autre date[3].)
855. 2 8bris Anniversaire Sara apud Lavalette, vis-à-vis les Hirundines[4]  ; copié, à la suite de Marianne, depuis 6-13. Lettre infâme de Milran, au sujet de la Femme infidelle ; elle se trouvera page… (sic) dans… (sic) : tour de l’Ile.

  1. Sobriquets qu’il applique à Nougaret dans différents ouvrages. Il l’appelle aussi le Mamonet, Progrès (à cause de son livre : Lucette ou les Progrès du libertinage), Négrillon (à cause de la couleur de son teint), Nihil, etc. Il avait cependant été avec lui du dernier bien, ainsi que le prouvent les lettres flatteuses de Nougaret, t. XX, 2e éd. des Contemporaines.
  2. Convenons que les puristes avaient tort de lui chercher noise à propos du mot mise. Le dictionnaire de l’Académie a donné pleinement raison à Restif en admettant ce mot dans son édition de 1835. Mais pourquoi se défend-il de l’avoir employé ? Nous trouvons dans Monsieur Nicolas (t. XI, p. 1S3) la phrase suivante : « La mise de 1791 était délicieuse, surtout pour l’adolescence. » Elle nous donne lieu de penser que ce mot faisait partie de son répertoire. On le trouve encore dans la Semaine nocturne, p. 108 : « J’arrive, un peu honteux de ma mise. »
  3. Voir le § 860.
  4. Endroit où il avait vu les hirondelles se coucher et fait une inscription. (V. le S précédent.)