vu Granger, que j’ai attendu, suivant mon usage, sur le boulevard. Au Palais-royal, mon ancienne grande blonde ; chanté à la boutique d’Amélie. Chés Préval, histoire des duellistes de Caen à outrance, par ordre des officiers : indignation.
860. 7 8b. Matin, achevé M. Parisiennes ; arrangé mes fins de lettres et table des Villes à l’imprimerie[1] ; Mlle Mesnager dîne ici. Lettre de Royer pour la Folle.
Suite de Nougaret : « Un insecte littéraire, qui débuta par une épître à Priape, qui le fit envoyer à Bicêtre par M. de Sartine, accuse mes ouvrages d’obscénité ! Je n’ai jamais eu que les bonnes mœurs en vue : il est vrai que cet insecte ne s’y connaît pas. Le jour même que je m’aperçus de son infâme calomnie, il arriva chés son libraire, la veuve Duchesne, comme M. Favart[2] y était. L’insecte le salua : l’auteur de l’Anglais à Bordeaux[3] et de la Chercheuse d’esprit[4] feignit de ne pas le voir : l’insecte bourdonna plus haut ; point de réponse : « Monsieur, je suis l’Insecte ; est-ce que vous m’avez oublié ? — Non, certainement : je sais
- ↑ Cette table où se trouvent, dans l’ordre alphabétique, les noms des villes de l’Année des dames nationales, est reproduite, sous forme de prospectus, à la fin de plusieurs ouvrages de Restif.
- ↑ Favart paraît avoir tenu en estime les ouvrages de Restif. (V. le t. XIX, in fine, des Contemporaines.) Il l’avait connu chez Mlle Saint-Leu.
- ↑ L’Anglais à Bordeaux, comédie en un acte, en vers libres. Paris, Duchesne, 1763.
- ↑ La chercheuse d’esprit, opéra-comique en un acte, en prose, mêlé de vaudevilles. Paris, veuve Allouel, 1741.
actes, en prose, tiré d’une anecdote russe, par Desforges. Aux Italiens (deuxième représentation).