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302 Mes Inscripcions.

1078. 25 maii. Matin, le Créancier généreux. À l’imprimerie, corrigé 5 pages de H. Vu Mercier ; été chés Courcelles, où soupe avec madame Saint-Aubin[1]. Rentré à 1 heure 1/2.

1079. 26 maii. Matin, fini le Créancier généreux : les Chirurgiens ; le Bal payé ; les Bals ; le Garson en fille ; le Garson qui se met en Fille commencé. Chés la borgne, le soir. Commencé à refondre ma pièce.

1080. 27 maii. Matin, fin du Garson en Fille, et la Fureur du plaisir. 2de H et corrigé à l’imprimerie la Princesse Babylone.

1081. 28 maii. Copié 8 pages de mon Drame ; à l’imprimerie, sur la Femme à la porte, et 2de H. Le soir, revu le 2 d acte.

1082. 29 maii. Matin, achevé de revoir mon drame. Été chés Chardon, pour y mettre mes ouvrages ; non trouvé. 7e anniversaire Ingressus bougi. 1780. Demi-tour occidental. Copié le 3me acte de mon Drame.

1083. 30 maii 6 anniversaire infidelis Sarae. Matin, fini de copier le IId acte de Marion. Été à Briseïs[2] et l’École des Bourgeois[3] ; 1re médiocre ;

  1. Femme de l’acteur du Théâtre-Italien ; actrice elle-même : « Actrice charmante ! Une de ces femmes destinées, par, leur talent aimable, à charmer les peines de la vie. Leur présence console et réjouit ; leurs grâces réveillent et raniment un cœur languissant, et la perfection de leur touche délicate fait chérir les beaux-arts. Cette jeune artiste a un jeu naturel et du sentiment le plus doux. Son œil exprime la mignardise. Un je ne sais quoi touchant résulte de son action, indépendamment de ce que la pièce lui prête, et, comme mademoiselle Carline, elle répand sur tout son rôle le charme de sa jolie physionomie. » (Nuits de Paris, p. 3298.)
  2. Briséis, tragédie de Poinsinet de Sivry (reprise).
  3. L’École des bourgeois, comédie en trois actes, en prose, de Delainval.