Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/450

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Commencé le second. Fini le soir, dîné chés Guillot avec Pons, travaillé tard.
1138. 24 jul. Matin, achevé de copier le 3e acte ; dans la journée, revu à l’imprimerie sur l’histoire de Victoire, 2 pages. Sorti, pour aler chés Courcelles, et revenu.
1139. 25 jul. Matin, corrigé mon opéra-comiq. A l’imprimerie, remanié avec colère. Le soir, Mlle  Courcelle.
1140. 26 jul. Le matin, mon opéra-comique ; le soir, achevé de remanier. Toustain, S. T.
1141. 27 jul. Matin, fini les Riens des Bonnets ; Y et Z Nuits. Soir, vu Lanlaire : crié contre l’infâme parodie[1]. Vu M. et Mme  Cardon : jour à lundi 6 auguste, pour lire mon opéra-comique. Soupe chés Mme  de Beauharnais ; baron de Parazar, Mathon[2], Mme  Mathon, Mercier, etc.
1142. 28 jul. Matin, Agnès partie par Saint-Léger. Recomencé à recopier mon opéra-comique. Travaillé un peu à l’imprimerie. Reporté K de la Vie de mon Père, etc. Le soir, Leblanc.
1143. 29 jul. Matin, recopié. Dans la jour-

  1. Aux Italiens : Lanlaire, ou le Cahos, parodie de Tarare, en un acte, en prose et vaudevilles. « Cette pièce a été mal accueillie du public », dit le Journal de Paris. — « Ce n’est pas un sacrilège, écrit Restif à propos de cette représenta- tion, de parodier un opéra ; mais il faut que la critique soit fine, spirituelle, utile à l’art dramatique. Si elle manque de ces qualités, elle devient un libelle punissable. » (Nuits de Paris, t. II, p. 681.)
  2. Charles-Joseph Mathon de la Cour (1738-1793), rédacteur de L’Almanach des Muses, du Journal de musique ; auteur de la dissertation : Par quelles causes et par quels degrés les lois de Lycurgue se sont altérées chez les Lacédémoniens, couronnée par l’Académie des Inscriptions en 1767.