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LE MONDE

dessus, 2,000 milles carrés à celles qui ont moins de 300,000 habitans, et 1,500 aux villes qui, comme Naples, Palerme, etc., étant situées en demi-cercle sur le bord de la mer, ne peuvent avoir que la moitié de la superficie qui environne les villes intérieures, telles que Londres, Hambourg, et autres. Dans les environs de Constantinople, nous avons compris une partie de la côte opposée d’Asie ; dans ceux de Copenhague, une fraction de la Suède ; une partie aussi du territoire du grand-duché de Bade a été comprise dans la superficie des environs de Strasbourg. Chacun peut se rendre facilement raison de ce procédé, surtout en voyant que le comté de Middlesex, quoiqu’il contienne la ville la plus peuplée du monde, offre une population relative, inférieure à celle du département de la Seine. Cela vient de ce que la superficie du comté de Middlesex est presque double de celle du département dont Paris est le chef-lieu, et parce que ces divisions administratives sont toutes deux trop petites par rapport à leur capitale respective pour que l’on puisse juger de leur population relative.

Dans les calculs de la population relative, et dans plusieurs autres, nous avons toujours négligé les fractions décimales, à l’exception des nombres entiers les plus bas. Lorsqu’on pense à la difficulté, et peut-être à l’impossibilité d’atteindre l’exactitude dans de semblables calculs, on approuvera notre procédé. C’est aussi pour cette raison que nous avons négligé les fractions des milliers dans la population de toutes les villes qui contiennent plus de 3,000 habitans. Au-dessous de ce nombre, nous l’avons exprimée en fractions décimales.

Quant aux calculs relatifs aux revenus et à la dette publique, nous avons donné les sommes qui correspondent exactement à celles exprimées en francs dans la Balance politique du globe[1] où, pour les raisons expliquées dans ce tableau,

  1. Balance politique du globe en 1828, ou Essai sur la statistique générale de la terre, d’après ses divisions politiques actuelles et les découvertes les plus récentes ; par M. Adrien Balbi.