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ITINÉRAIRES DE L’AFRIQUE OCCIDENTALE.

table, car l’une des routes offre seulement 30 milles N.1/4N.O., tandis que l’autre donne 51 milles N.1/2O. ; on peut bien ne tenir aucun compte de la légère différence de gisement, mais comment accorder les distances ? Le texte de la relation n’offre à cet égard qu’un faible amendement en indiquant entre Cambaïa et Kala la direction S.E. (au lieu de l’E. que porte l’itinéraire), ce qui ne fait guère gagner que 6 milles sur les 21 à corriger. Ici, faute de mieux, il faut se résoudre à prendre la moyenne, laquelle sera de 43 milles ; quant à la répartition de détail à faire, soit de l’augmentation sur la route d’aller, soit de la diminution sur celle de retour, on peut remarquer, touchant la première, que la journée de marche de Bandéïa à Songui paraît trop courte à 7 milles : il faudrait peut-être lire 17 milles ; et quant à la seconde, que la journée de marche de Rumbdé-Jali à Niamaïa, ainsi que celle de Niamaïa à Bandéïa, sont trop longues à 28 et 24 milles : il faudrait, je pense, lire de Jali à Thuné 10 milles, de Thuné à Niamaïa 14 milles (ensemble 23 milles en ligne droite), et de Niamaïa à Bandéïa 21 milles.

D’après l’examen qui précède, on ne peut méconnaître l’utilité d’un secours étranger, non-seulement pour introduire l’itinéraire de Mollien dans le système général du tracé de la Sénégambie, mais même pour faire concorder entre elles, ainsi qu’il convient, les deux routes de ce voyageur entre Timbou et Bandéïa. Je n’ai garde de recourir, à cet effet, à la carte spéciale du voyage ; carte inexacte,