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CORRESPONDANCE.

thèque du Roi ignore, ou fait semblant d’ignorer, que les manuscrits présentent des variantes innombrables. On ne peut accuser M. Quinet que d’avoir préféré la plus élégante.

Que de détails il faudrait relever encore ! Le critique confond les éditions faites par Walter-Scott, Grimm et Goerres, avec les ouvrages originaux de ces écrivains. Il croit qu’un voyage en Grèce est sans utilité pour l’étude du moyen âge, comme si la Morée n’était pas couverte de ruines féodales, de chaussées vénitiennes, de monumens des croisades, etc. etc. mais il faut finir ce pénible examen. Le public sait assez de quel côté sont la science et la bonne foi.

Je suis, avec la plus haute considération, etc.


Michelet