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mine en exprimant le désir que le gouvernement encourage par ses libéralités la continuation d’un ouvrage pour lequel l’auteur a fait des frais immenses.

M. de Blainville fait, en son nom et celui de M. Duméril, un rapport sur les travaux de M. Quoy, ayant pour objet les annélides et les zoophytes. Après avoir montré combien cette branche de la science des animaux était restée en arrière, et fait voir qu’elle ne pouvait avancer que par les efforts de naturalistes qui vont observer sur les lieux mêmes les êtres qui en font l’objet, le rapporteur entre dans le détail des additions nombreuses dues au zèle infatigable de M. Quoy. L’Académie sait déjà combien l’histoire des mollusques s’est étendue, grâce aux recherches de ce naturaliste ; celle des autres invertébrés qui font l’objet de son second travail ne lui sera pas moins redevable. On peut même dire que la lacune qu’il remplit ici était plus vaste et plus difficile à combler ; en conséquence nous proposons, non d’inscrire dans le recueil des savans étrangers les nouveaux mémoires de M. Quoy qui ont déjà une destination forcée, mais d’adresser à l’auteur de nouveaux encouragemens et de nouveaux remerciemens.


Roulin.