Page:Revue des Deux Mondes - 1832 - tome 8.djvu/509

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

[partition à transcrire]



— 2 — — 3 —
Qu’une rose s’effeuille
En roulant sur tes pas,
Si ta pitié la cueille,
Dis ? ne me plains-tu pas !
Et de ton sein qui la recueille
Mon nom s’exalte-t-il tout bas ?
Qu’un léger bruit t’éveille,
T’annonce-t-il mes voeux ?
Et si la jeune abeille
Passe devant tes yeux,
N’entends-tu pas à ton oreille
N’entends-tu pas ce que je veux ?


— 4 —
La feuille frémissante,
L’eau qui parle en courant,
La rose languissante,
Qui te cherche en mourant
Prends-y garde, ô ma vie absente,
C’est moi qui t’appelle en pleurant.