Page:Revue des Deux Mondes - 1833 - tome 2.djvu/119

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


SOUVENIRS

SUR
JOSEPH NAPOLÉON,


SA COUR, L’ARMÉE FRANÇAISE, ET L’ESPAGNE EN 1811, 1812 ET 1813.

DEUXIÈME PARTIE.[1]

Peu de temps après mon admission à la cour, je fus désigné pour faire le service auprès du roi, avec un autre page appelé Daoiz, nom célèbre dans les fastes de l’insurrection espagnole. Le frère aîné de ce jeune homme, officier distingué d’artillerie, avait été tué à Madrid avec son ami Velarde, dans l’échauffourée du 2 mai 1808 ; ce qui n’avait pas empêché le roi de conserver dans sa maison le jeune Daoiz, ancien page de Charles iv.

Le service des pages, à la cour de Joseph, était analogue à celui

  1. Voir, pour la première partie, la livraison du 1er février