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REVUE DE VOYAGES.

vrages[1]) ; d’une notice sur la rivière Maha-Villaganga, la plus considérable de celles de Ceylan ; d’un Mémoire du capitaine Chesney, sur la navigation de l’Euphrate comme moyen de communication avec l’Inde ; enfin, d’un Essai physico-géographique sur les lacs, qui se trouve reproduit dans l’Aide-mémoire du voyageur, par le colonel Jackson : il faut annexer à ce dernier travail une note du même officier, comprise dans les miscellanées, et qui a pour sujet particulier le phénomène des seiches ou marées des lacs, qui n’a encore été remarqué que sur le Léman et quelques autres lacs de la Suisse.

Sans reparler de ce que nous avons déjà indiqué parmi les miscellanées, il nous reste à énumérer encore d’assez nombreuses pièces de cette dernière section ; elles sont en général fort courtes, d’un intérêt peu saillant, et il nous suffira d’en parcourir les titres : — De la position de l’ancienne Suse ; — des avantages de Cochin comme place de commerce ; — d’un projet de communication entre les deux océans par le lac de Nicaragua ; — brève esquisse de Mombase et de la côte voisine ; — note sur les pêcheries de perles dans le golfe Persique ; — notice sur les Caraïbes de l’Amérique centrale ; — extraits de la relation (édite) du missionnaire Gutzlaff, voyageur à Siam et en Chine ; — abrégé d’un mémoire de M. Cooley, sur la civilisation des tribus voisines de la baie Da Lagoa ; — enfin, quelques articles réglementaires sur l’affiliation, à la Société géographique métropolitaine, des diverses sociétés de même nature qui pourraient être formées dans les colonies anglaises.

Ainsi que la France et l’Angleterre, l’Allemagne possède aussi une Société de géographie, fondée en 1828 à Berlin, et composée de trente membres à la tête desquels est le savant Ritter. Quelque désir que nous ayons de faire connaître ses travaux, nous sommes obligés de nous borner à constater son existence, car nous avons cherché en vain, même dans les journaux allemands spécialement géographiques, quelques lumières sur cette association, qui compte cependant parmi ses membres plusieurs noms fort distingués, mais qui paraît malheureusement livrée à une mesquine coterie.

L’Inde anglaise a vu se fonder également une société géographique dont le siége est à Bombay, et qui a tenu sa première réunion au commencement d’août 1832, sous la présidence de sir Charles Malcolm. Trop récente pour avoir pu effectuer de nombreux travaux, du moins n’a-t-elle pas dérobé ses transactions à la publicité de la presse périodique. Le Bombay Gazette a donné une indication succincte de trois morceaux qui

  1. Voyez le no du 1er janvier 1834.