ait pu dire que cette exposition rendait compte de l’état actuel de l’industrie dans le pays.
L’Angleterre a exporté en 1832 :
4,400,000 | fr. | articles de papeterie comprenant plusieurs des objets énumérés ci-dessus, et |
2,300,000 | livres imprimés. | |
7,700,000 | fr. |
Une industrie particulière à la France, et pour laquelle sa supériorité dans les arts du dessin et dans l’entente des couleurs lui laisse craindre peu de rivalité, est celle des papiers peints. Les manufactures de Paris et du Haut-Rhin ont offert des dessins dignes d’être comparés à des ouvrages de la main la plus habile. L’exportation de cet article, en 1832, a été de 1,700,000 fr. et ne peut que s’accroître encore.
La France a conservé des débouchés assez importans pour les cuirs et peaux préparés, sur lesquels l’exposition de 1834 était loin d’être complète.
L’exportation de 1832 comprend pour
5,635,000 | fr. | de peaux tannées ou préparées. |
89,000 | de pelleteries. | |
6,952,000 | de gants de peau. | |
7,735,000 | de peaux ouvrées sous d’autres formes. | |
465,000 | de selleries et voitures. | |
20,876,000 | fr. |
L’Angleterre n’a exporté que
6,000,000 | fr. | de cuirs ou peaux brutes ou travaillées. |
1,400,000 | ouvrage de sellerie. | |
7,400,000 | fr. |
Les arts chimiques continuent à obtenir en France une grande attention, due à la participation directe des savans les plus éclairés à nombre d’entreprises industrielles. Les exportations de 1832 qui s’y rattachent sont
4,200,000 | fr. | de produits chimiques divers. |
1,360,000 | teintures et couleurs. |