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THOMAS MORUS.

de sang que la calomnie y avait mise ; il va mourir, non de la peine du talion, car il n’a fait mourir personne, mais parce que sa vie est devenue un supplice pour toutes ces consciences de cour qui vont faire sortir une réforme et une église d’une intrigue d’alcôve : il va mourir, digne entre tous que cette croyance à une éternité de joie dans laquelle il meurt, soit non pas une espérance sortie du cœur religieux de l’homme, mais un engagement solennel de Dieu envers l’homme de bien.


Nisard.


(La fin au prochain numéro.)