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REVUE DES DEUX MONDES.

REVENUS ET DÉPENSES PUBLIQUES.
En 1825, le revenu de l’île s’élevait à la somme de 
5,722,198 p. f.
En 1826, après les réformes de son tarif et de ses autres impôts, à celle de 
7,097,936
En 1827, ce revenu s’éleva à 
8,469,974
En 1828, — à 
9,086,407
En 1829, — à 
9,142,612
Le revenu des années suivantes s’est toujours maintenu à peu près sur le pied de 
9,000,000
L’intendance de la Havane proprement dite et la sub-délégation de Matanzas entrent dans cette somme pour 
7,000,000 p. f.

Ce résultat fut obtenu par une simplification et une réduction des tarifs qui augmentèrent l’importance du mouvement commercial et de la consommation intérieure. On a déjà vu quel accroissement avait pris la production du tabac. Cet accroissement date de l’époque de la suppression des impôts qui grevaient spécialement cette culture.

Don Ramon de la Sagra rappelle ici les proportions des diverses sources de revenu public de Cuba, telles qu’il les avait déjà établies dans son grand ouvrage statistique :

67 2/3 p. 100 Fournis par le commerce maritime, c’est-à-dire les tarifs de douane et les droits de navigation ;
24 1/2 Contributions territoriales ;
2 2/3 Retenues sur le traitement des fonctionnaires ;
1 2/3 Retenues exercées sur les rentes et revenus ecclésiastiques ;
3 1/2 Droits divers.
Total 
100 1/2
En 1834, les droits d’entrée donnèrent 
 4,405,314 p. f.
En 1834, les droits de sortie 
 692,974 p. f.


En partant de la base des valeurs officielles, l’importation se trouve ainsi chargée, sur toutes provenances, d’un droit moyen d’environ, 
 24 p. 100
Et l’exportation d’un droit moyen de 
 4 7/10