Je n’ai pas entendu, madame.
Lisez vous-même, et faites-moi le plaisir de dire à votre neveu qu’il sorte de ma maison tout à l’heure, et qu’il n’y mette jamais les pieds.
Il y a girouette ; c’est positif ; je ne m’en étais pas aperçu. Il m’avait cependant lu sa lettre avant que de la cacheter.
Il vous avait lu cette lettre, et vous l’avez laissé la donner à mes gens ! Allez, vous êtes un vieux sot, et je ne vous reverrai de ma vie.
Qu’est-ce que c’est ? mon neveu qui part sans moi ? Eh ! comment veut-il que je m’en aille ? J’ai renvoyé mes chevaux. Il faut que je coure après lui.
C’est singulier ; pourquoi m’écrit-il, quand tout le monde veut bien qu’il m’épouse ?
ACTE TROISIÈME.
Scène PREMIÈRE.
Holà ! hé ! y a-t-il quelqu’un ici capable de me faire une commission ?
Oui, monsieur, si ce n’est pas trop loin ; car vous voyez qu’il pleut à verse.
Je m’y oppose de toute mon autorité, et au nom des lois du royaume.
Connaissez-vous le château de Mantes, ici près ?