Page:Revue des Deux Mondes - 1836 - tome 8.djvu/37

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
33
L’ESPAGNE AU DIX-NEUVIÈME SIÈCLE.

Les défauts évidens de la constitution de Cadix et l’impossibilité de la mettre en pratique, la conduite inconvenante des cortès et les traditions monarchiques de l’Espagne doivent faire apprécier l’acte du 4 mai d’un point de vue qui ne saurait être le nôtre. Un gouvernement constitutionnel pouvait en sortir aussi bien qu’un pouvoir de camarilla, et rien n’y révélait encore le système de persécution et d’ingratitude qui fut à la fois la honte et le malheur de la royauté. Mais bientôt la peine de mort, portée contre les défenseurs des institutions de 1812, devait atteindre ceux qui rappelleraient au trône ses engagemens de Valence.


Louis de Carné.


(La seconde partie à un prochain numéro.)