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LAZARE.

Que le blanc arsenic et tous les minéraux,
Ouvrages ténébreux des esprits infernaux,
Fais circuler le mal sur le globe où nous sommes ;
Jusqu’au dernier tissu ronge le cœur des hommes ;
Et lorsque bien repu, vampire sensuel,
À tes lèvres sans feu le plus chétif mortel
Aura livré sa veine aride et languissante ;
Que la terre vaincue et toujours gémissante
Aux bras du suicide abandonne son corps,
Et sombre coroner, que l’ange noir des morts,
Rende enfin ce verdict sur le globe sans vie :
Ci-gît un monde mort pour cause de folie.