y trouve à vil prix, et que l’on utiliserait pour la construction du chemin de fer, le réseau ramené à sa plus simple expression devrait être construit pour 338,000,000 fr.
Savoir :
1o Ligne de la Méditerranée |
68 | lieues à | 800,000 fr. = | 54,400,000 fr. |
2o Ligne d’Angleterre et de Belgique |
109 | —à | 1,200,000 | =130,800,000 |
3o Ligne de Paris à la Péninsule | ||||
Chemin d’Orléans |
29 | —à | 1,000,000 | =29,000,000 |
Id.de Châtellerault à Bordeaux |
66 | —à | 800,000 | =52,800,000 |
Id.de Bordeaux à Bayonne |
50 | —à | 300,000 | =15,000,000 |
4o Ligne de Paris à la mer | ||||
Chemin de Pontoise au Hâvre |
47 | —à | 1,200,000 | =56,400,000 |
Totaux |
369 | lieues. | = | 338,400,000 fr. |
Si l’on ajoute pour le chemin de Vitry à Strasbourg. |
75 | —à | 800,000 | =60,000,000 |
Et pour celui de Saint-Symphorien à Mulhouse |
51 | —à | 800,000 | =40,800,000 |
On aurait le total de |
439,200,000 fr. |
Rappelons que le réseau entier exécuté dans un système dont j’ai essayé d’établir la praticabilité, coûterait, au lieu des 338 millions qu’exigerait le réseau réduit, 819 millions, et que dans le système de construction proposé par les ponts-et-chaussées, la dépense serait d’au moins 1,500 millions.
Passons à l’évaluation du temps qui serait nécessaire pour traverser le pays d’une extrémité à l’autre au moyen du réseau provisoire minimum de trois cent soixante-neuf lieues, combiné avec un service de bateaux à vapeur sur les lignes navigables convenablement perfectionnées.
En admettant, ce que rigoureusement les faits déjà accomplis autorisent, sur les chemins de fer une vitesse de dix lieues à l’heure ; sur les rivières une vitesse de six lieues à la descente et de quatre à la remonte, excepté pour le Rhône où il n’est pas possible d’espérer à la remonte plus de trois lieues, même après que le fleuve aura été