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REVUE. — CHRONIQUE.

reste d’ailleurs un traité à faire entre la Hollande et la Belgique, car ces deux puissances n’ont pas traité ensemble le 15 novembre ; elles ont seulement été mises en demeure d’accéder aux conditions qui leur étaient imposées par les grandes puissances. C’est alors que la Belgique pourra élever des réclamations au sujet des forces navales du royaume-uni des Pays-Bas, dont la Hollande s’est emparée, et qui doivent entrer dans le partage, comme la dette, comme le territoire. Or, les Pays-Bas possédaient, en 1830, au moment de la révolution, un beau matériel naval, dont voici l’indication :


Zeeland, vieux vaisseau 
de 64 canons, lancé en 1798.
Euridice, bâtiment de garde de 32 canons, lancé à Flessingue 
en 1802.
Kenan-Hasselaar, bâtiment semblable, 
de 1805.
Maria Reïgersbergen, de pareil calibre, 
de 1808.
De Eendragt
de 20 canons, de 1814.
De Amstel, bâtiment de garde 
de 44 de 1814.
De Ryn
de 54 lancé
à Flessingue 
en 1816.
De Zwalaw
de 18 canons, de 1817.
De Schelde
de 44 lancé
à Flessingue 
en 1817.
De Komeet
de 28 canons,
de 1818.
De Dolfijn
De Kemphaan
de 18
de 1821.
De Pellikaan
de 8
De Sambre
de 44
De Ruppel
de 44
de 1822.
De Maas
Bellone
de 44 de 1823.
Waterloo
de 74
de 1824.
Pollux
de 28
Pallas
de 20
De Valk
de 18
De Brok
de 8
De Zeeuw
de 84
de 1825.
De Kortenaar
de 74
Algiers
de 44
De Triton
de 28
Curaçao
de
Rotterdam
de 44
de 1826.
Atalante
de 28
De Panter
de 18
Nehellenia
de 28
de 1827.
Echo
de 18
Suriname, bateau à vapeur, 
De Windhoud
de 12
de 1828.
Bordrecht, bâtim. de transport,