ET SCULPTEURS MODERNES.
LÉOPOLD ROBERT.
CORRESPONDANCE INÉDITE. — DOCUMENS NOUVEAUX.
PREMIÈRE PARTIE.
Le tableau de la Corinne n’était point le seul pas tenté par Léopold Robert dans le domaine de l’imagination. Cette même année 1822, il avait esquissé deux grandes compositions de Roméo au tombeau de Juliette ; mais l’insuccès de Corinne le fit prudemment reculer, et les Roméo demeurèrent à l’état d’ébauche. De ce moment, il renonça à traiter aucune scène tirée du roman, de la poésie ou de l’histoire. Dès-lors il restreint sa peinture aux données humbles et familières, et ses laborieux efforts n’ont plus qu’un but : l’élévation du style et la délicatesse du sentiment dans une réalité de choix.
Ce qu’il y eut d’admirable et de frappant chez Léopold depuis cette