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LA HONGRIE.




TROISIEME PARTIE.
LES REFORMATEURS ET LES REVOLUTIONNAIRES.




Nous avons conduit l’histoire des diètes hongroises jusqu’en l’année 1825 ; nous allons la reprendre à cette date et arriver jusqu’à la révolution de 1848, que nous avons racontée déjà[1]Cette période renferme, à vrai dire, toute l’histoire constitutionnelle de la Hongrie. Échappée à grand’peine à ses anciennes habitudes de conspirations et de révoltes, cette malheureuse nation, après vingt années de vie parlementaire, se rejette aujourd’hui dans les guerres civiles. Pourquoi ne nous a-t-il pas été donné de continuer ce récit, en conservant les espérances que les pacifiques progrès déjà accomplis pouvaient donner à ses amis ? L’anarchie est venue, là aussi, répondre aux voix généreuses qui demandaient la liberté. On se plaignait du despotisme autrichien, — on a le dictateur Kossuth ; -c’est par lui qu’ont été remplacés tous

  1. Voyez, dans la livraison du 1er août, Saint Étienne et Joseph II, et, dans celle du 15 octobre, Kossuth et Jellachich.