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JIM REVl’l DIS Dai MONDES.

|l i.„..ut..-. || poinmandant HflTfé redisait dan- 1.- -rand ht antique Mi il avait dormi le doux sommeil de sa première jeunesse. Dans l’embrasure d’une fenêtre, un riem chirurgien en uniforme remettait en urdre l’arsenal inquit tant île sa profession, lu | personnage, d’un aspect à 11 foie grave et burlesque, iluut le pantalon jusqu’au genou par un tablier de tûfle blanelie. soulevait d une main la

tète du blesse, et lui prétflntaM de l’autre nue taeee «le Uiuillon.

— Sur ce sujet, commandant, disait le nngulier garde -i naïade, j’ose due que vous avez du éprouver un ellet moral du diable dans «

eatecombe.

— Oui, mon vieux llruidoux, la nuit a été rude. Couinant va ■ I aœui

— Elle refleurit a me d’u-il. commandant. Tout le moud.- g néralementilans la bicoque parait reprendre le goût du pain. 11 n’y a que ce pau re |K-tit gars, le fils de Kado, qui continue a me fendre le cœur. La-dessus, commandant, il m’est venu une idée : j’ai enie d adopter l’enfant ; il le mérite, car premièrement il est orphelin, secondement il n’a saué la vie dans la forêt, troisièmement il >i< ni r la

vôtre Si nous ne l’axions pas rencontre dans l’avenue, et s’il ne

nous d ait pas mis le nez sur renclouurcducaeau. il n y a pas a dire... nous filions définitivement. J’ai doue dessein de lui serxir «1 »’i>ère ; G.hbri. d Un autre côté, s’offre à lui serxir de mère, et il m e>t capable à cause de la douceur de son caractère...

I iintis entrait en ce moment. — Commandant, dit-il, M Uf Bellabest tout-a-fait remise depuis «pie je lui ai affirmé que le dl uantieeait otre guérison...

— Je ne garante rien, interrompit brusquement le xieu i hirm>’i. u. si vous ne me flanquez pas un peu de silence 1 demi-tour a droite... aseez causé !

Le sergent • t l -’laueis sortirent île la chambre sur la pointe du pi et lien c fut bientôt profondément endormi.

ai. 1 nil. LBT.