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COMMERCE GÉNÉRAL.[1]
Entrées par navires français.
Entrées par navires étrangers.
1861 1,763,935 tonn. 1861 3,170,803 tonn.
1860 1,663,615 — 1860 2,348,261 —
Différence en plus.....

soit 6,03 pour 100.

100,320 tonn. Différence en plus.....

soit 35 pour 100.

822,542 tonn.
Sorties.
Sorties.
1861 1,249,749 tonn. 1861 1,434,324 tonn.
1860 1,341,531 — 1860 1,502,635 —
Différence en moins.....

soit 6,83 pour 100.

91,782 tonn. Différence en moins.....

soit 4,55 pour 100.

68,311 tonn.


ensemble des entrées et des sorties
par navires français.
par navires étrangers.
1861 3,013,684 tonn. 1861 4,605,127 tonn.
1860 3,005,146 — 1860 3,850,896 —
Différence en plus.....

soit 0,28 pour 100.

8,538 tonn. Différence en plus.....

soit 19,59 pour 100.

754,231 tonn.

On voit que s’il y a eu progrès dans les entrées pour les navires français de 1860 à 1861, il n’a été que de 6 pour 100, tandis qu’il a été pour les bâtimens étrangers de 35 pour 100, que dans ces deux mêmes années nous avons perdu dans les sorties une proportion de 6 à 7 pour 100, tandis que le pavillon étranger s’affaiblissait seulement de 4 à 5 pour 100, que si, dans l’ensemble des entrées et des sorties, le mouvement de notre navigation est resté à peu près stationnaire, car la différence est insignifiante, celui des marines étrangères a fait un pas en avant qui est de 19 à 20 pour 100. Sans vouloir juger d’une manière définitive le système appliqué depuis 1860, et en faisant toute réserve sur les résultats qu’il peut avoir sur notre commerce et notre industrie, nous sommes autorisé à conclure de ces chiffres que jusqu’à présent son influence n’a pas été favorable à notre marine marchande.


IV.

Le cabotage joue un rôle secondaire dans l’enquête de 1862, comme dans notre mouvement commercial.

Il est fort difficile de donner un chiffre exact de l’importance du cabotage, car l’administration et les armateurs, pour l’établir, procèdent d’une manière différente. Les armateurs considèrent comme cabotage toute navigation à courte distance, qu’elle se dirige d’un point

  1. Ces chiffres sont empruntés aux publications de l’administration des douanes.