dé Pompée !… Ma pour sour qu’elle va revenir à elle, et alors elle entendra raison. Quand nous expliquerons que c’est ce diable de Noirmont…
Il s’agit bien d’avoir raison ! Toutes les apparences sont contre nous. Dès que nous serons rassurées sur sa santé, nous n’aurons plus qu’à partir.
Eh bien ! comment va-t-elle ?
Toujours sans connaissance… Dorothée dit que c’est un évanouissement semblable à celui qu’elle a eu à la mort de sa mère, et qui s’est tellement prolongé qu’on craignait pour ses jours.
Nous ne devons pas rester ici davantage ; veuillez ordonner qu’on attelle. (A Barini.) Viens, ma vieille amie, il faut nous préparer au départ.
Povero ! zé donnerais mes boucles d’oreilles per avoir été mouette tout à l’heure… Tou mé pardonnes, n’est-ce pas ? (Herman leur tend la main à toutes les deux, puis elles sortent.)
Fais monter à l’instant un homme à cheval, qu’il aille chercher un médecin.
Madame ne va donc pas mieux ?
Non… Ah ! tu diras en même temps qu’on prépare la voiture pour le départ de Mlle Pompéa.
Oui, monsieur le comte… Oh ! ça, c’était bien utile, voyez-vous !
Que veux-tu dire ?
Oh ! rien… Certainement monsieur le comte sait que je ne suis pas sévère, surtout depuis que j’ai goûté du mariage.
Eh bien ?
Eh bien ! faire venir Mlle Pompéa ici, sous le même toit que madame, là, vrai, c’était fort !