Page:Revue des Deux Mondes - 1883 - tome 56.djvu/286

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
A TRAVERS
L’APULIE ET LA LUCANIE

NOTES DE VOYAGE.

II.[1]
L’INTÉRIEUR DE LA POUILLE. — MELFI ET VENOSA.


I.

D’ici à trois ans au plus, on se rendra en chemin de fer de Foggia à Melfi. Actuellement on ne peut faire ainsi qu’une partie du trajet, environ 40 kilomètres. La ligne se termine provisoirement à la station de Candela, dénommée d’après un bourg situé à quelque distance. En temps ordinaire, on ne trouve à louer à la station que des chevaux de selle qui vous portent aux localités voisines, mais nous y étions attendus par une voiture qu’on avait eu l’obligeance de nous envoyer de Melfi. Le cocher nous demanda tout d’abord si nous voulions aller par la grande route ou par la traverse. Le premier trajet était double du second ; nous voulions gagner du temps

  1. Voyez la Revue du 1er mars.