La persécution d’une part, de l’autre les luttes intestines de l’église, occupent à peu près toute la correspondance de Cyprien. Cependant la persécution cesse avant la mort de Décius pour ne reprendre sérieusement que sept ans après. Et pendant cette paix, quelque occupé que Cyprien pût être par le schisme de Carthage, ou par celui de Rome, ou par son débat avec Stéphanus, son temps a dû être rempli surtout par le gouvernement intérieur de son église. Mais sa correspondance ce contient naturellement rien là-dessus, puisqu’il n’avait pas à écrire, étant toujours présent et agissant par lui-même. Tout au plus peut-on voir par quelques lettres, en réponse à d’autres évêques qui le consultent, ce qu’il pensait et ce qu’il pratiquait lui-même. Ainsi un évêque lui demande s’il doit recevoir à la communion des fidèles un homme de théâtre, histrio, qui ne monte plus lui-même, il est vrai, sur la scène, ce qui serait
- ↑ Voyez la Revue du 1er septembre.