de la Ville et du Crédit foncier, La hausse a été générale, depuis le commencement du mois, sur toute cette catégorie de valeurs. L’obligation du Nord a touché le cours de 400 francs. Celles du Lyon, du Midi, de l’Orléans, de l’Ouest, s’approchent peu à peu de 390 francs.
Les actions ont été, de leur côté, l’objet de quelques achats. Le Nord et l’Orléans ont monté de 20 francs ; le Midi, de 15 francs.
Les Chemins autrichiens ont remonté de 15 francs sur l’annonce de la mise en paiement en janvier prochain de l’acompte habituel sur le dividende. Le Saragosse ne distribue aucun acompte cette année ; aussi a-t-il reculé de près de 20 francs pendant la quinzaine. La baisse a été plus considérable encore, 27 francs sur le Nord de l’Espagne, qui reste à 372 après 400 francs. On estime que le dividende du Saragosse pour 1885 ne dépassera pas G à 8 francs, et celui du Nord de l’Espagne, 12 à 14 francs. Ces résultats fâcheux sont dus, on le sait, à une diminution de trafic dont la cause principale, heureusement passagère, a été la rigueur et la durée de l’épidémie cholérique.
Ou n’a guère à relever, sur le marché des titres des établissemens de crédit que la reprise de 10 francs sur la banque de Paris et une nouvelle hausse de 7 francs sur le Crédit foncier. Les autres valeurs de ce groupe sont toujours aussi négligées. L’épargne ne manifeste encore aucune disposition à rentrer dans ce genre de placemens. Aussi les cours végètent-ils, immobiles, et, la plupart du temps, purement nominaux.
La Banque ottomane a monté de 500 à 505 francs. C’est la seule valeur de banque étrangère donnant lieu régulièrement à quelques affaires.
Les valeurs industrielles ont été en général très fermes. Le Gaz a gagné 20 francs à 1,450 ; l’Omnibus, 15 à 1,035 ; les Voitures, 5 à 580 ; le Panama, 5 à 405 ; le Suez, 21 à 2,116. Les oscillations brusques qui se sont produites sur le marché du cuivre ont provoqué des mouvemens correspondans sur les actions de Rio-Tinto entre 275 et 300 francs ; 285 dernier cours.
Le directeur-général : C. BULOZ.
