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point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre. (Isaïe, XLII, 1 et s.)

« Fille de Sion, sois comblée de joie. Fille de Jérusalem, pousse des cris d’allégresse; voici ton Roi qui vient à vous... Il est monté sur une ânesse et sur le poulain de l’ânesse. (Zach., IX, 9.)

« Il nous a paru méprisable, le dernier des hommes, un homme de douleur et qui sait par expérience ce que c’est que souffrir. Nous nous détournions pour ne pas le voir; nous l’avons méprisé, nous n’en avons fait aucun cas. (Isaïe, LIII, 3.)

« Vous êtes vraiment un Dieu attentif à vous cacher, ô Dieu d’Israël, unique Sauveur. (Isaïe, XLV, 15.)

« Mes frères m’ont traité comme un étranger, et les enfans de ma mère comme un inconnu, parce que le zèle de votre maison me brûle et que je m’intéresse à toutes les injures qui vous déshonorent. (Ps., LXVIII, 9.)

« Faisons tomber LE JUSTE dans nos pièges, parce qu’il nous incommode, qu’il est contraire à notre manière de vivre, qu’il nous reproche la violation de la loi et noue déshonore, en décriant les fautes de notre conduite. Il assure qu’il a la science de Dieu, et il s’appelle le FILS DE DIEU. Il est devenu le censeur de nos pensées mêmes. Sa seule vue nous est insupportable. Il s’abstient de notre manière de vivre comme d’une chose impure ; il préfère ce que les justes attendent à la mort, et il se glorifie d’avoir Dieu pour Père. {Sag., Il, 12 et s.)

« Celui même qui m’était très uni et à qui je me fiais et qui mangeait à ma table s’est élevé contre moi insolemment. (Ps., XL, 10.)

« L’opprobre me jette dans l’abattement, et l’affliction me consume. J’ai attendu que quelqu’un prît part à ma douleur, et personne ne l’a lait. J’ai cherché des consolations, et je n’en ai pas trouvé. Pour nourriture, ils m’ont donné le fiel, et pour breuvage, dans ma soif, ils m’ont donné du vinaigre. (Ps. LVIII, 21 et s.)

« Je suis dans le trouble à cause des cris de l’ennemi... Les épouvantes de la mort m’ont saisi; la crainte et le tremblement m’ont surpris, et j’ai été couvert de l’horreur des ténèbres. (Ps., LIX, 4, 5.).

« Ils pesèrent alors trente pièces d’argent pour ma rançon. Et le Seigneur me dit : — Allez jeter à l’ouvrier en argile cette belle somme à laquelle ils m’ont estimé, lorsqu’ils m’ont mis à prix, (Zach., XI, 12.)

« O épée, réveille-toi, dit le Seigneur des armées. Viens contre MON PASTEUR, contre l’homme qui m’est intimement lié. Frappe LE PASTEUR, et les brebis seront dispersées. (Zach., XIII, 7.)

« Ne m’abandonnez pas à la mauvaise volonté de ceux qui m’oppriment.