4 ans (1891-1895) | 4 ans (1895-1899) | Augmentation de la seconde période sur la première | |
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Douanes | 2 000 | 2 137 | 137 |
Accise | 3 017 | 3 286 | 286 |
Droits de succession | 1 065 | 1 474 | 409 |
Timbre et enregistrement | 548 | 749 | 201 |
Impôts sur le revenu | 1 452 | 1 700 | 248 |
Impôt foncier et sur les maisons | 246 | 244 | - 2 |
Total du produit des impôts | 8 328 | 9 590 | 1 262 |
Revenu ne provenant pas de l’impôt | 362 | 491 | 129 |
8 690 | 10 081 | 1 391 |
Impôt foncier et sur les maisons. ……. 240244 — 2 Total du produit des impôts. 83289590 1202 Revenu ne provenant pas de l’impôt. 302491 120 809010081 1391
4 ans (1891-1895) | 4 ans (1895-1899) | Augmentation de la seconde période sur la première | |
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Dette (intérêt et amortissement) | 2 536 | 2 530 | 14 |
Armée et marine | 3 372 | 4 000 | 688 |
Education | 785 | 1 004 | 219 |
Services civils et divers | 1 274 | 1 366 | 92 |
Paiemens aux autorités locales | 723 | 863 | 140 |
Transféré à des comptes spéciaux pour dépenses militaires et navales | 238 | 238 | |
8 690 | 10 081 | 1 391 |
Les augmentations de dépenses pour l’armée et la marine absorbent à elles seules 926 millions, c’est-à-dire les deux tiers de l’énorme gouvernent budgétaire qui s’est produit entre deux dates aussi rapprochées que le 1er avril 1891 et le 31 mars 1899. Le service de la dette est pour ainsi dire, resté stationnaire ; les paiemens aux autorités locales, c’est-à-dire la part des impôts perçus par le Trésor impérial pour leur compte, ont progressé de 139 millions ; le budget de l’instruction publique est le seul qui, parmi les services civils, ail reçu un supplément de dotation appréciable. La période est donc nettement caractérisée au point de vue de la nature des dépenses. Les Anglais ne s’y méprennent point, du reste, et envisagent sans sourciller les conséquences de la politique d’expansion et de domination coloniales dont ils sont aujourd’hui férus. Tout en s’efforçant de démontrer que ni la mère patrie, ni l’Afrique australe, théâtre de la guerre actuelle, ne souffrent autant qu’on serait tenté de le croire, ils admettent que leur budget va subir des modifications fondamentales.
Il y a peu de semaines, le chancelier de l’Echiquier, parlant à Bristol, admettait qu’il ne faudra pas surcharger les pays annexés et que les contribuables anglais auront à payer une