sur le même sujet, et sur l’indépendance relative que doit cependant garder chaque nation dans ces entreprises : « Il faut donc que chaque peuple y conserve son génie propre, ses méthodes particulières, qu’il s’applique à développer les qualités qu’il a reçues ; de même qu’il importe que, dans un orchestre, chaque instrument exécute de la manière la plus parfaite avec son timbre propre la partie qui lui est confiée. Mais, en science comme en musique, un accord entre tous les exécutans est une condition nécessaire. »
En parcourant ce volume où la pensée robuste et profonde est habillée d’une si claire étoffe, on sent que la race n’est point morte de ces grands encyclopédistes de la Renaissance et du XVIIIe siècle, qui savaient marier harmonieusement les richesses de l’idée avec l’art de bien dire.