Page:Revue des religions, Vol 1, 1892.djvu/453

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Un guerrier ……………………… il le frappa entre les cornes, et ……………… 170 Après qu’ils eurent abattu le taureau divin, le cœur……………… en présence de Samas, ……………… ils prirent, et, à la face de Samas, ……… ils s’assirent en frères, ……………… La déesse Istar monta sur le mur d’Uruk supuri, 175 elle déchira ses vêtements (?) et jeta cette malédiction : « Malheur à Gilgamès qui m’a contredit et a tué le taureau divin ! » Eabani, ayant entendu les paroles d’Istar, arracha la jambe droite (?) du taureau divin 180 et la lui jeta à la face, (disant) : «Et toi aussi, certes, je voudrais te tenir et te traiter de même ! Ah ! si je pouvais suspendre sa poitrine (?) à ton flanc ! » La déesse Istar rassembla ses suivantes, 185 les Samhatu et les Harimtu, et fit une lamentation sur le membre du taureau. Gilgamès convoqua toute la troupe des kiskattê, pour estimer la grosseur des cornes de l’animal. Or, leur masse (?) équivalait à une pièce d'uknu de trente mines, 190 leur épaisseur (?) était d’un demi-pouce ; ensemble, elles contenaient six gur d’huile. Il les offrit à son dieu, le dieu de Marad, comme vases d’onction (?). Lui-même les apporta et les suspendit, comme un témoignage de sa colère assouvie (?). (Alors les deux héros), ayant lavé leurs mains dans l’Euphrate, 195 se mirent en route, et, allant toujours,